Qigong de Guolin contre le CancerStage Hospitalier en Chine

Quel Qigong pratiquer ?

En France, n’importe nomination, définition, ou explication et interprétation du Qigong donne toujours beaucoup d’ambiguïtés et de flou pour le public. Cependant pour les chinois, le terme Qigong est très clair, Qi est « le souffle», et Gong (comme utilisé en  gōng/kung Fu 功夫) signifie « tout travail qui demande du temps et beaucoup d’efforts pour obtenir des résultats », comme la peinture, la calligraphie ou les arts musicaux.

Donc, le Qigong est l’art de cultiver/entrainer le souffle. Mais c’est un nouveau nom résume des nombreux pratiques millénaires variés : Tu na (souffler inspirer) ; Dao yin (guider, conduire, étirer), Xingqi (circulation du souffle) Zuochan (méditation assise), etc. Il existe des Qi-Gong taoïstes, bouddhistes, confucianistes, médicaux et « martiaux ».   Ces 5 grands courants se sont influencés et mélangés mutuellement au cours des siècles dans les pratiques populaires. La base commune est la notion de préservation de la santé, soit pour vivre en harmonie avec la nature, soit pour le contrôle de soi.

C’est en 1950, Pr. LIU Guizhen qui utilise pour la première fois le terme Qigong dans son livre « Expériences et Pratiques de la Thérapie de Qigong », le propageant ainsi dans le monde actuel.

En 1995, la critique est forte envers le monde du Qigong en Chine: culte de la personnalité, retour des superstitions féodales, abus thérapeutiques, escroqueries, pseudo maîtres, un peu comme en France d’aujourd’hui.

Le 5 août 1996, l’état Chinois a publié un arrêt pour écarter tous les pseudo Qigong des années 80 ainsi que les groupes sectaires. Le Qigong est alors scindé en 2 pôles, le qi gong médical/thérapeutique (Yiliao Qigong)  pratiqué dans les lieux de soins (cliniques et hôpitaux, sanatorium) et enseigné par des médecins de Médecine Traditionnelle Chinoise, sous la direction de Ministère de la santé, et le Qigong « hygiéniste de bien-être » (Jianshen Qigong) enseigné et pratiqueé dans les centres sportifs par des animateurs de sport, sous la direction du Ministère du Sport.

Depuis quelques années les grandes associations françaises collaborent avec Zhong guo jianshen Qigong xie hui (relevant de l’Administration Nationale Chinoise du Sport, pas de la SANTÉ) , organisant des stages et des congrès pour promulguer les formes officielles chinoises du Qi Gong de Bien-être. Mais ces associations, en traduisant le terme de jianshen Qigong « hygiéniste de bien-être » par le mot « santé » comme l’association chinoise du Qi Gong pour la santé  ,  créent des ambiguïtés entre les deux domaines de Qigong bien différents et provoque un risque potentiel pour les personnes atteintes de maladie graves, notamment le cancer et chercheront la solution dans le domaine du Qigong « hygiéniste de bien-être » alors que la solution est de pratiquer le Qigong thérapeutique, beaucoup moins connu en France.